Selon des sources familiarisées avec le sujet, l’Arabie saoudite est en discussion préliminaire avec le fabricant de voitures électriques Tesla pour éventuellement établir une usine de fabrication dans le royaume. Cette nouvelle survient peu de temps après que le président turc Tayyip Erdogan ait exhorté le PDG de Tesla, Elon Musk, à envisager la construction d’une usine de véhicules en Turquie.
Dans sa tentative de séduire Tesla, l’Arabie saoudite a offert à la société l’opportunité d’acquérir des quantités spécifiques de métaux et de minéraux nécessaires à la production de véhicules électriques. Ces ressources seraient obtenues de plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo.
L’Arabie saoudite s’efforce activement de diversifier son économie, en s’éloignant de sa dépendance au pétrole. Son fonds souverain, le Fonds d’investissement public, est le principal investisseur dans Lucid Group, une start-up de véhicules électriques qui cherche à défier la domination de Tesla dans l’industrie.
Une proposition que l’Arabie saoudite envisage est de fournir un financement au négociant en matières premières Trafigura pour un projet de cobalt et de cuivre au Congo qui rencontre des difficultés. Cet accord fournirait potentiellement les ressources nécessaires à l’usine de Tesla. Cependant, Trafigura a annoncé qu’il examinait les options pour le projet Mutoshi en raison de l’augmentation des coûts et des bas prix constants du cobalt.
Ni Tesla ni le fonds souverain d’Arabie saoudite, le Public Investment Fund, n’ont répondu aux demandes de commentaires pour le moment.
En mai, Musk a révélé que Tesla sélectionnerait probablement un site pour une nouvelle usine d’ici fin 2023. Jusqu’à présent, la société exploite déjà six usines, avec une septième en construction dans le nord du Mexique. L’objectif de Tesla est de vendre 20 millions de véhicules par an d’ici 2030, une augmentation significative par rapport aux 1,3 million estimés qu’elle prévoit de vendre en 2022.
Sources :
– Wall Street Journal
– Reuters