jeu. Nov 30th, 2023
    Le Vrai Coût du Soutien du Gouvernement aux Usines de Batteries pour Véhicules Électriques au Canada

    Un récent rapport de l’Officier parlementaire du budget (OPB) du Canada a révélé le vrai coût du soutien du gouvernement aux usines de batteries pour véhicules électriques (VE), montrant une importante disparité par rapport aux montants initialement annoncés. Selon le rapport mis à jour, le coût combiné des subventions gouvernementales à la production pour trois grandes usines de batteries est estimé à 43,6 milliards de dollars sur une période de 10 ans, soit 5,8 milliards de dollars de plus que les coûts précédemment annoncés. L’Officier parlementaire du budget du Canada, Yves Giroux, a souligné que ces coûts supplémentaires représentent des recettes fiscales corporatives non perçues par les gouvernements fédéral, de l’Ontario et du Québec.

    De plus, le rapport offre une perspective intéressante sur le temps nécessaire aux gouvernements pour atteindre le point d’équilibre de ces investissements de plusieurs milliards de dollars. Giroux estime qu’il faudra environ 15 ans pour que la subvention de 13,2 milliards de dollars destinée à Volkswagen et 23 ans pour que la subvention de 15 milliards de dollars destinée à Stellantis-LGES atteignent le point d’équilibre. Cela contraste fortement avec la période de récupération de cinq ans initialement suggérée par le gouvernement pour les subventions de Volkswagen. Les calculs de Giroux prennent en compte les avantages économiques directs, l’impact sur la chaîne d’approvisionnement et l’activité économique induite résultant de ces investissements.

    Bien que le rapport de l’OPB ait suscité des inquiétudes et des débats, Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles, a vivement critiqué les conclusions, les jugeant inexactes. Volpe soutient que Giroux n’a pas pris en compte tous les avantages de la vente de véhicules électriques, y compris les différents composants tels que les batteries. Il est convaincu que les usines de batteries serviront d’ancre dans un écosystème de véhicules électriques, générant des effets secondaires dans la chaîne d’approvisionnement qui accéléreront le temps de récupération. Volpe affirme que cet aspect n’a pas été pris en compte dans le rapport de l’OPB, ce qui compromet sa crédibilité.

    Alors que ce débat se poursuit, il est crucial de reconnaître qu’il y a plus en jeu que de simples retours financiers. Giroux reconnaît que le soutien du gouvernement aux usines de batteries est basé sur l’objectif de maintenir l’industrie automobile du Canada. Cependant, il affirme que sa méthodologie est solide et s’engage à fournir des évaluations transparentes et honnêtes des chiffres.

    En fin de compte, ce rapport met en lumière les complexités et les points de vue variés concernant le soutien gouvernemental aux usines de batteries pour véhicules électriques. À l’avenir, il est essentiel que toutes les parties prenantes participent à un dialogue constructif afin de garantir une compréhension complète des véritables coûts et avantages associés à ces investissements.

    FAQ

    1. Que révèle le nouveau rapport sur le soutien du gouvernement aux usines de batteries pour véhicules électriques au Canada ?

    Le nouveau rapport de l’Officier parlementaire du budget (OPB) du Canada révèle que le coût du soutien du gouvernement aux usines de batteries pour véhicules électriques est beaucoup plus élevé que ce qui avait été annoncé initialement. Le coût estimé combiné des subventions de production pour trois grandes usines de batteries sur 10 ans s’élève à 43,6 milliards de dollars, soit 5,8 milliards de dollars de plus que les coûts annoncés précédemment.

    2. Combien de temps faudra-t-il aux gouvernements pour récupérer leur investissement ?

    Selon le rapport, il est estimé qu’il faudra 15 ans pour que la subvention de production de 13,2 milliards de dollars destinée à Volkswagen atteigne le point d’équilibre, et 23 ans pour que la subvention de 15 milliards de dollars destinée à Stellantis-LGES atteigne le point d’équilibre.

    3. Quelles critiques ont été soulevées à l’encontre du rapport ?

    Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles, a critiqué le rapport, le jugeant inexact. Volpe soutient que le rapport ne tient pas compte de tous les avantages de la vente de véhicules électriques, y compris les différents composants tels que les batteries, qui pourraient générer davantage d’effets secondaires dans la chaîne d’approvisionnement.

    4. Quel est l’objectif du soutien du gouvernement aux usines de batteries pour véhicules électriques ?

    Le soutien du gouvernement aux usines de batteries pour véhicules électriques vise à maintenir l’industrie automobile du Canada. Cela est dû à la nécessité de s’adapter à la demande croissante de véhicules électriques et d’assurer une position sur le marché pour la fabrication avancée de batteries.

    5. Sur quoi faut-il se concentrer à l’avenir ?

    À l’avenir, il est essentiel que les parties prenantes participent à un dialogue constructif pour comprendre pleinement les véritables coûts et avantages liés au soutien du gouvernement aux usines de batteries pour véhicules électriques. Cela garantira une prise de décision éclairée et le succès à long terme de l’industrie automobile au Canada.

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